lundi 19 septembre 2011

de la massification à la personnalisation ....

N'oublions pas : en 1960 un élève sur deux seulement atteignait la sixième.
En 1997 un élève sur deux obtenait bac !
Certains pensent peut être que "massifier" c'est dévaloriser le diplôme, en réalité, ils voudraient surtout limiter de fait l'accès à la connaissance.
La connaissance aujourd'hui n'est plus l'apanage exclusif de l'école qui doit cependant organiser, structurer, stabiliser le savoir.
Il ne s'agit donc pas de faire appel à de vieilles recettes mais de penser les choses autrement : transmettre des connaissances stables en prenant en compte la diversité des publics et en s'adaptant aux besoins de chacun.
C'est la personnalisation de l'enseignement et la vision "curriculaire" des apprentissages (on apprend tout au long de sa vie pour savoir gérer des évolutions qui ne cessent d'accélérer (les connaissances elles mêmes évoluant très vite...).
Autrefois, tous les enfants n'entraient pas dans la maison école.
Aujourd'hui ils sont là, mais tous ne disposent pas du "décodeur" qui leur permet de parler la langue de l'école... une langue qui n'est pas seulement le français de communication et ses dérivés culturels et locaux.
Le maître, arrivé souvent par son propre parcours avec "un décodeur intégré" ne voit pas toujours ce qui peut faire obstacle.
Où enseigner c'est accepter de refaire le chemin avec cette double capacité : comprendre ce que l'élève perçoit de la notion, tout en étant en mesure de démonter la notion elle même.
C'est le dialogue permanent entre la pédagogie et la didactique.

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