lundi 10 janvier 2011

defensive teaching

Simplifier le contenu et réduire les exigences comme les demandes faites aux élèves, favoriser une présentation attrayante des apprentissages et éviter les conflits... ce serait ce que plusieurs études auraient repéré aux Etats Unis... avec d'une part la croyance qu'il faut simplifier à tout prix notamment face à des publics difficiles et d'autre part éviter les conflits dans des contextes de judiciarisation.

J'avoue qu'en étant tombé parfois sur quelques séries américaines et juste avant de m'y endormir, je m'interrogeais sur l'image qu'on y donne de l'école où les élèves convoqués de temps en temps pour des exposés et la vie sociale (élire des délégués) me semblaient bien passifs... et peu préoccupés d'apprentissage - à part quelques mémorisations - mais plus sérieusement, en lisant ces divers articles je m'interrogeais de savoir si parfois en France comme ailleurs :
- la confrontation en particulier à un public faible ou en difficulté ne poussait pas à proposer des contenus faciles où sous prétexte de ne pas élever trop haut la marche on renonce à l'exigence...
- la notion de compétence présente notamment dans les livrets personnels de compétences ne risquait pas d'être lue a minima dans certains contextes.
On peut se le demander notamment en éducation prioritaire où parfois, pour toute une série de bonnes raisons qu'ils se donnent, les maîtres diffèrent l'entrée dans certains apprentissages réputés "complexes", sous prétexte que les "bases" n'y seraient pas...
On néglige souvent que ces "bases" comme l'enrichissement du lexique par exemple, sont nourries entre autres des différentes disciplines. De même c'est aussi dans ces disciplines que l'élève va trouver du sens à nombre d'apprentissages. Je pense tout particulièrement aux sciences qui loin d'un bricolage amusant doivent permettre d'aider tous les élèves à construire une pensée rationnelle, à dire, écrire, lire, organiser la pensée...
à suivre

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